J’avais depuis longtemps un projet, celui de faire de petits reportages sur un groupe de gens dans un domaine ou dans une activité particulière. L’idée de prendre des images d’amis photographes m’est venu, mais en mettant ce projet sur la glace, j’ai réalisé qu’un autre groupe de gens m’intéressait encore plus. Les Ritmiks!
Les Ritmiks de Montréal ont vu le jour en 1966. Il s’agissait d’un ensemble de cuivres et percussions situé sur le Plateau Mont-Royal. Les membres des Ritmiks étaient majoritairement des adolescents et quelques jeunes adultes qui avaient en commun deux chose. L’amour de la musique, et le sens de la droiture. Pendant une bonne partie de son existence, les Ritmiks arboraient un uniforme de type militaire. La hiérarchie au sein du groupe avait en ce sens le même fonctionnement, soit des grades allant d’anse-caporal jusqu’au généraux trois étoiles. Les Ritmiks avaient un sens aiguë de la précision sonore. Ce groupe, à l’instar de beaucoup d’autres, ne jouait pas à l’oreille, mais lisait bel et bien la musique. Les soirées de répétitions hebdomadaires étaient nombreuses, et les instructeurs avaient à cœur la qualité dans l’exécution autant des marches et manœuvres que des pièces musicales. Les Ritmiks de Montréal hélas disparurent à l’aube des années 80.
J’ai fais partie de ce groupe, et de ma jeunesse, ce fut les meilleurs années de ma vie. Je ne suis malheureusement pas resté autant que j’aurais dû, mais les souvenirs de mes ami(e)s de l’époque sont nombreux et joyeux.
À la suite d’une soirée retrouvailles qui ma permis non seulement de retrouver beaucoup de mes ami(e)s d’antan, mais de connaître certains de mes prédécesseurs et successeurs, je me suis dis que ça ne devait pas en rester là. J’ai donc décidé d’aller à la rencontre de ces anciens Ritmiks, d’aller voir ce qu’ils sont devenus, de leur demander ce que leur passage dans les Ritmiks leur ont apporté. Personnellement, ça m’a beaucoup apporté, et d’après ce que j’ai pu entendre, beaucoup semble partager mon opinion.
Alors suivez mon blog fréquemment, de façon régulière, je vous ferai découvrir un des nôtres. Car comme nous disions à l’époque « Ritmik un jour, Ritmik toujours! ».